Quand nos désirs font désordre

Rencontre-discussion avec Mathias Quéré autour du livre « Quand nos désirs font désordre. Une histoire du mouvement homosexuel en France, 1974-1986 », le mercredi 2 avril à 19h

Rencontre-discussion avec Mathias Quéré autour de son livre « Quand nos désirs font désordre. Une histoire du mouvement homosexuel en France, 1974-1986 » (Lux éditeur), le mercredi 2 avril à 19h à Quartier libre, avec la participation de l’asso LGBTQI+ Quidam.es (Nancy)

Dans la poussée de luttes sociales puissantes qui irriguent la France des années 1960-1970, un slogan résonne comme un mot d’ordre: «Lesbiennes, pédés, ne rasons plus les murs!» Au cœur du cortège de la manifestation du 1er mai 1971, l’homosexualité scintille pour la première fois dans les rues, pour ne plus jamais s’éteindre. C’est une histoire de folles, de pédés et de lesbiennes, une histoire d’amitiés, d’amours et de désirs politiques, une histoire de personnes qui luttent pour exister, revendiquent leur droit à la différence et exigent de vivre ici et maintenant.

Quand nos désirs font désordre retrace une aventure, celle du mouvement homosexuel français dans les années 1970-1980, jusqu’ici largement ignorée. De l’explosion du Front homosexuel d’action révolutionnaire aux Groupes de libération homosexuels et aux antennes du Comité d’urgence anti-répression homosexuelle, cet ouvrage entend réhabiliter par sa synthèse vibrante le passé de celles et ceux qui se sont promis de ne plus jamais raser les murs.

Mathias Quéré est historien. Ses recherches participent à la transmission d’une histoire communautaire et d’imaginaires pour les luttes queer actuelles. Il a notamment publié Qui sème le vent récolte la tapette (Tahin Party, 2018) et, avec Hugo Bouvard et Ilana Eloit, Lesbiennes, pédés, arrêtons de raser les murs (La Dispute, 2023).

Autodéfense sanitaire : Port de masque recommandé pour permettre aux  personnes vulnérables d’y assister. Masques disponibles à l’entrée.

Bar et apéro à prix libre après la rencontre

En avril, Quartier Libre fête ses 10 ans ! Plus que jamais, viens soutenir le projet pour les 10 ans à venir !

« Mayotte »

Le vendredi 14 mars à 19h à Quartier Libre, rencontre avec Rémi Carayol autour du livre « Mayotte. Département colonie »

 

Vendredi 14 mars à 19h aura lieu à Quartier Libre (11 grande rue à Nancy) une rencontre avec Rémi Carayol autour de son dernier livre intitulé « Mayotte. Département colonie » paru chez La fabrique éditions en octobre 2024.

Cette rencontre sera l’occasion de nous pencher sur l’histoire de ce territoire, symbole d’un colonialisme persistant, et régulièrement au cœur de l’actualité ces dernières années.

Résumé : « Il y a cinquante ans, la population de l’archipel des Comores était invitée à se prononcer sur le statut de son territoire. Si trois des quatre îles votèrent massivement pour l’indépendance, Mayotte (Maore), où un courant sécessionniste animé par l’élite créole exerçait un puissant lobbying, vota contre, tandis qu’à Paris l’armée et le « parti colonial » encore très puissant ne voulaient pas perdre cette position stratégique dans l’océan Indien. La France accorda donc l’indépendance aux Comores mais conserva Mayotte, devenue en 2011 le 101e département français à l’issue d’un processus unique de « colonisation consentie ».

Tout renvoie à la colonie sur cette île : les ghettos de Blancs, la hiérarchisation raciale au travail comme dans la vie quotidienne, la dépendance économique envers la « métropole », les défaillances des infrastructures mises en lumière par les récentes pénuries d’eau… Entre des Mahorais reniant leur passé pour être « français à tout prix », dont la dérive vers l’extrême droite semble sans fin, des « métros » qui se comportent en terrain conquis et cultivent l’entre-soi, et des Comoriens devenus « étrangers » par l’effet d’une politique d’État délibérée, la violence à Mayotte est le résultat d’un double processus de dislocation et de colonisation. Ce livre raconte les principaux épisodes de cette histoire et dresse un portrait sans concession de « Mayotte française » et du présent colonial qui continue de l’animer. »

Entrée libre

« Contre l’État »

Discussion/ rencontre autour du livre  « Contre l’état: Articles et correspondances 1935-1936 – Camillo Berneri et Carlo Rosselli. » (Ed. Les Nuits Rouges) le vendredi 7 mars à 19h

 

Quartier libre vous propose une  discussion avec Étienne Lesourd et Charles Puskas (éditeurs de « Les Nuits rouges »)  autour du livre  « Contre l’État: Articles et  correspondances 1935-1936 – Camillo Berneri et Carlo Rosselli. » (Ed. Les Nuits Rouges) le vendredi 7 mars à 19h à Quartier Libre ( 11 Grande Rue – Nancy)

Pour un antifascisme sans ambiguïté, hier comme aujourd’hui, « Contre l’État met en lumière la riche discussion des deux auteurs venus d’horizons politiques différents en vue d’une pratique commune antifasciste. Ces échanges restent résolument d’actualité.

 

Camillo Berneri et Carlo Rosselli : Contre l’État

Résumé: Berneri, né en 1897, socialiste devenu anarchiste en développant son regard critique, loin des poncifs et en restant ouvert. Il devient naturellement antifasciste. Rosselli, né en 1899, démocrate, devient socialiste libéral en développant son regard critique sur les partis traditionnels, avec la volonté d’agir Il devient naturellement antifasciste. Rosselli et Berneri sont contraints à l’exil et se rencontrent en un combat commun. Ces deux esprits ouverts échangent une correspondance où, outre l’antifascisme, tant en Italie qu’en Espagne, ils trouvent un terrain commun : la critique de l’État, qu’il soit fasciste, démocratique ou stalinien. Ils meurent assassinés, en 1937, l’un en France, par les fascistes, l’autre, en Espagne, par les staliniens. Si Berneri est relativement connu des lecteurs français, il n’en va pas de même pour Carlo Rosselli dont on sait à peine qu’il a été assassiné, avec son frère Nello, à Bagnoles-de-l’Orne, par des membres de la Cagoule agissant en sous-traitants de la police politique de Mussolini , l’OVRA. Il en va de même pour le mouvement qu’ils ont fondé et animé, Giustizia e Liberta. L’ouvrage ne porte pas sur la destinée de GL ; bornons-nous à dire qu’il fut un élément-clé de la Résistance en Italie, à partir de 1943, certes minoritaire, mais qu’il ne survécut pas à l’union sacrée du tripartisme PCI-PSI-DC et qu’il se dispersa et que ses militants rejoignirent les autres partis.

Deux personnes qui ne viennent pas de la même origine politique arrivent à échanger et à comprendre qu’ils ne sont pas d’accord, pourquoi ils ne sont pas d’accord, ce qui ne les empêche pas, au contraire, de continuer un dialogue fructueux. Berneri, qui est un anarchiste hérétique, reproche à Rosselli de se référer aux penseurs anarchistes sans les citer. Rosselli reconnaît ce qu’il doit à l’anarchisme, mais lui reproche une tendance à se figer à ne pas tenir compte des évolutions du capitalisme. Mais Berneri, dans les pas de Malatesta, ne veut pas non plus de cet anarchisme ossifié. Ainsi, au fur et à mesure, les deux hommes se rapprochent. A partir de leur interprétation de l’échec de la Révolution russe et du danger représenté par l’État, même ouvrier, ils en viennent à une critique de l’État, tous les États.

Mais ce dialogue fructueux n’est pas un dialogue d’intellectuels dégagés de la réalité. Au contraire, c’est un dialogue de militants qui a pour but de préparer l’action contre un ennemi commun. La participation des anarchistes à la brigade Rosselli, dès août 1936, sous la bannière « aujourd’hui, l’Espagne, demain l’Italie » en atteste. Pourtant, la situation en Espagne va voir diverger les deux hommes. Pour Rosselli, l’important c’est de gagner d’abord la guerre (position majoritaire portée depuis les staliniens jusqu’aux « anarchistes de gouvernement ») alors que pour Berneri, la révolution sociale prime tout (position très minoritaire portée par quelques anarchistes, poumistes et trotskistes). Les assassins fascistes et staliniens empêcheront que la discussion continue.

Ce petit ouvrage n’en reste pas là et prolonge, dans ses conclusions, l’actualité de Berneri et Rosselli. Quoi qu’il en soit, les échanges entre Berneri et Rosselli restent un cas rare de discussion politique, en vue d’une pratique commune, qu’ils méritent d’être salués pour cela et devraient inspirer, aujourd’hui d’autres échanges de la même qualité.

« Charles Piaget »

« Charles Piaget, de Lip aux “milliers de collectifs” » Le 31/01 à 19h à Quartier Libre

 

Le vendredi 31 janvier à 19h à Quartier Libre (11 grande rue à Nancy), présentation par l’auteur Théo Roumier du livre « Charles Piaget, de Lip aux “milliers de collectifs” », paru en août 2024 aux éditions Libertalia.

Charles Piaget (1928-2023) est connu pour son rôle dans la grève, exemplaire et audacieuse, des ouvrières et ouvriers de Lip à Besançon, en 1973. Mais sa trajectoire militante commence vingt ans plus tôt, avec la découverte du syndicalisme chrétien et l’opposition à la guerre d’Algérie, et se poursuit au-delà avec le combat pour l’abolition du chômage.

S’y intéresser, c’est aller à la rencontre d’une figure ouvrière profondément socialiste, antiautoritaire et révolutionnaire.

C’est l’histoire des engagements de Charles Piaget qui est ici proposée, leur contexte, les débats qui les ont inspirés ou alimentés – notamment sur l’autogestion, au PSU et à la CFDT des années 1970. Des engagements qui peuvent continuer d’inspirer, de nourrir les échanges et les réflexions.

En donnant une large place aux archives, ce livre montre comment Charles Piaget a pensé, agi et parlé en militant : de Lip à son espoir de voir naître des « milliers de collectifs à même de construire immédiatement des morceaux du monde que nous voulons ».

L’auteur : Théo Roumier est enseignant et syndicaliste en lycée professionnel.

« Carrara… »

« Carrara, il crepuscolo della montagna » : discussion autour de l’extractivisme. Le samedi 11 janvier 2025, à 16h30, à Quartier Libre

« Carrara, il crepuscolo della montagna » : discussion autour de l’extractivisme

 

Si l’extractivisme est au coeur des critiques antinucléaires, il regroupe un vaste champs de débouchés. Toujours au service d’une société globalisée, colonialiste : capitaliste.

Le samedi 11 janvier 2025, à 16h30, à Quartier Libre (11 grande rue à Nancy) accueille les autrices de la revue Idoine ainsi que Julie Hascoët*, avec qui elles ont réalisé l’entretien du dernier numéro dressant un portrait de Carrare au travers de ses luttes et de l’évolution de son paysage.

Un moment pour présenter la revue et le travail de recherche sur les carrières de marbres, et l’histoire politique de la ville de la ville de Carrare en Italie**

*Julie Hascoët a monté l’exposition « Carrara, il crepuscolo della montagna » qui associe une recherche photographique avec une documentation historique et militante. Ce projet donne à voir les liens qu’entretiennent les pratiques politiques avec un territoire donné – ici, celui des carrières de marbre, depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à l’heure du capitalocène.
L’expo est présentée à la galerie Lillebonne, 14 rue du Cheval Blanc, à Nancy, du 8 janvier au 8 février 2025.  Vernissage et lancement du dernier numéro de la revue Idoine le vendredi 10 janvier 2025.

**Carrare, Toscane
Au dessus de cette petite ville d’Italie s’élève de gigantesques carrières de marbre qui dévorent les sommets de la chaîne des Alpes Apuanes.
Des reliefs rongés de toute part jusqu’aux porte-conteneurs qui s’éloignent au large de la côte, l’empreinte de la société industrielle est évidente.
C’est pourtant dans ce paysage que s’est développé au cours des siècles derniers une expérience particulière de la révolte et de l’insubordination. Bastion de l’anarchisme depuis la fin du XIXe siècle, la ville a vu se transmettre et se transformer un ensemble de pensées et de pratiques, de revendications et de luttes qui, appliquées à ce territoire à la géographie si singulière, forment un ensemble pour le moins détonnant.

Une autre présentation sera organisée à l’Augustine, 2 rue de Vinelle à Mandres-en-Barrois, début février, plus d’infos à venir.

 

 

« Squats et Pirates »

Rencontre autour du livre « Squats et Pirates »: en présence des contributeur.ice.s à Ancrage ( 48 rue Vayringe à Nancy) le 23/11 à 17h30

 

Rencontre autour du livre « Squats et Pirates »: chroniques d’occupations à Barcelone et ailleurs (éditions Seitan con Bravas) en présence des contributeur.ice.s à Ancrage ( 48 rue Vayringe à Nancy) le samedi 23 novembre à 17h30.

« Paru cet été en toute discrétion, le pavé Squats & Pirates regroupe une quarantaine d’articles et d’interviews racontant des occupations illégales de bâtiments vides. De Barcelone à Londres, des Îles Canaries à Dublin, de Brest à Saint-Etienne en passant par Lyon, Marseille ou Amsterdam, on y lit des anecdotes, des conseils, des souvenirs et autres commentaires de personnes ayant toutes été, pour deux semaines ou pour la vie, « occupantes sans droits ni titres ». Un beau rappel que d’autres façons d’habiter existent, et que dans un pays comme la France, où des millions de logements vacants sont recensés chaque année, elles sont plus légitimes que jamais. »

Dans le cadre de la journée de soutien à Ancrage   le samedi 23 septembre à partir de 14h.
Première partie de la journée à Ancrage ( Rencontre – Discussion autour du livre)  et concerts à la mjc des 3 maisons.
Plus d’info: FB Ancrage

Livre jeunesse

Discussion avec C. Bruel autour de son livre « L’aventure politique du livre jeunesse » le jeudi 14 novembre à 18h30 à quartier libre.

 

Le jeudi 14 novembre à 18h30 rencontre-discussion avec Christian Bruel qui viendra nous parler de son dernier livre « L’aventure politique du livre jeunesse » (La Fabrique éditions)

« Si elle se donne souvent comme paisible et consensuelle, l’offre de lecture adressée aux enfants et aux jeunes est toujours politique, qu’elle conforte l’ordre des choses ou qu’elle lui résiste.
En partageant nombre de ses lectures jubilatoires, admiratives ou circonspectes, Christian Bruel souligne tant la fécondité luxuriante d’une production créative à la marge, que l’inlassable travail des idéologies s’agissant de la famille, de l’école, du genre, de la sexualité, de l’économie, des discriminations, de l’esthétique, de la compétition, de l’écologie et de l’avenir.
Entre le relevé commenté des frilosités sociales, des évitements manifestes et des conformismes rentables, se glissent des propositions pour une autre formation littéraire des destinataires… et aussi une mère célibataire épanouie, une mare collectivisée par ses canards, des enfants solidaires résistant à « ceux qui décident », un chien libertaire se disant conservateur, l’indispensable travail du texte et ses articulations nouvelles avec les images, quelques masculinités moins hégémoniques, des filles rebelles plus nombreuses, et de possibles mondes entrevus ! »
Entrée libre

Pop-fascisme

Présentation du livre « Pop Fascisme, comment l’extrême droite a gagné la bataille culturelle sur Internet » Le 08/11 à 18h à QL

Présentation du livre « Pop Fascisme, comment l’extrême droite a gagné la bataille culturelle sur Internet »

« Grand remplacement », « immigrationnisme », « bataille de civilisation »… Les mots de l’extrême droite, et par là ses obsessions racistes, ont envahi les débats politique et médiatique grâce à un intense combat mené par la fachosphère, et ses troufions sur Internet.

Cet écosystème coordonné, pensé et interconnecté a permis à ces « idées » de se répandre jusque dans les médias, avec l’appui de Bolloré et de ses sbires littéralement en croisade. Combien de vues se transforment en voix pour le Rassemblement national ? Comment en est-on arrivé là ? Plongée dans le « pop fascisme », cette extrême-droitisation des esprits qui joue avec les codes de la culture populaire en ligne et infiltre l’époque.

Maxime MACÉ et Pierre PLOTTU sont journalistes spécialisés dans la couverture de l’extrême droite et de sa marge radicale. Après plusieurs années en tant qu’indépendants, ils œuvrent désormais à Libération où ils animent notamment la newsletter hebdomadaire dédiée, Frontal. Ce livre est leur premier ouvrage.

Retrouvons-nous pour cette présentation le vendredi 8 novembre, à Quartier Libre (11 Grande Rue à Nancy), à 18h.

Événement organisé par la librairie/bibliothèque associative Quartier Libre et le Bloc Antifasciste Nancy.

https://www.editionsdivergences.com/livre/pop-fascisme

 

Z#16

Le Vendredi 28 juin à 19h à Quartier libre. Rencontre-discussion autour du n°16 de la revue Z
« Faire corps face aux jeux » en présence de membres du collectif

Le Vendredi 28 juin à 19h à Quartier libre

Rencontre-discussion autour du n°16 de la revue Z
« Faire corps face aux jeux » en présence de membres du collectif

 

À l’occasion de la sortie de son dernier numéro “Seine-Saint-Denis : Faire corps face aux Jeux”, un bout de l’équipe de la revue Z s’embarque dans une tournée transfrontalière à quelques jours du passage de la flamme. Avis aux amatrices de sports populaires, de cornets de frites et de d’espaces politiques autogérés !

À l’automne 2023, la revue Z a arpenté la Seine-Saint-Denis, alors que les pouvoirs publics et les géants du BTP donnent les derniers coups d’accélérateurs en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques. L’équipe, largement renouvelée, est allée pendant un mois à la rencontre de celles et ceux pour qui l’évènement n’a rien d’une fête : grévistes sans-papiers sur les chantiers de stades, précaires expulsé·es de leurs logements pour construire le village des athlètes, collectifs en lutte contre les politiques sécuritaires dans le département…

Les 176 pages d’entretiens, BD, photos, enquêtes ou poèmes donnent à voir comment la machine olympique s’attaquent aux corps, ceux des travailleurs qui construisent les Jeux, ceux des athlètes qui s’abîment face à l’injonction à la performance, ceux des personnes qui ne correspondent pas aux normes de la compétition, qu’elles soient grosses, voilées, trans ou handicapées. Et surtout comment certain·es s’organisent pour ne pas abandonner la joie, celle de se mettre en mouvement, de crier dans les tribunes, de suer ensemble, de jouer l’un·e avec l’autre. D’un club de boxe autogéré par des femmes trans à une ligue de basket-ball qui contourne les règlements racistes des fédérations sportives, Z a récolté les récits de celleux qui ne refusent pas le combat, et rendent coup pour coup.

Retrouvez l’édito et le sommaire de ce Z16 ici !

Les goûts et les couleurs

Le Samedi 22 juin à 19h à Quartier libre, Conférence gesticulée d’Eva Seite « Les goûts et les couleurs: du mépris à la conscience de classe »

Le Samedi 22 juin à 19h à Quartier libre

Conférence gesticulée d’Eva Seite
 
« Les goûts et les couleurs: du mépris à la conscience de classe »
« En 2021, je mets le doigt sur quelque chose… c’est le
gros désordre dans mon rapport aux classes sociales !
C’est vrai ça, pourquoi je trouve pas ma place ?
Pourquoi parfois je me la joue prolo ? Pourquoi parfois
je me la joue bourgeoise ?
Il paraît que « plus l’individu tente à ignorer qu’il est le
produit d’une histoire, plus il en est le prisonnier ».
Alors, c’est parti, me voilà embarquée dans une grande
enquête à la recherche des sources de ma névrose de
classe ! « 

Streetologie

Mercredi 12 juin à partir de 19h, à Quartier Libre rencontre/ débat autour du livre « Streetologie: Savoirs de la rue et culture politique », en présence de l’auteur.

Mercredi 12 juin à partir de 19h, Quartier Libre (11 Grande Rue à Nancy) rencontre avec Ulysse Rabaté auteur de l’ouvrage « Streetologie. Savoirs de la rue et culture politique » paru cette année aux éditions du commun.

Ce livre dynamite un paradoxe : sans cesse désignés comme des lieux « vides » de politique, les quartiers populaires des grandes villes sont pourtant un point de centralité du débat public en France. Des émeutes urbaines à l’organisation spontanée de la solidarité pendant la crise sanitaire, de l’affirmation culturelle de la banlieue à travers le rap au succès des mobilisations récentes contre le racisme et les violences policières, l’univers des quartiers fait état d’une présence politique indiscutable. La réalité de ces engagements est mal connue et surtout, mésestimée. Quel cadre théorique poser sur les éléments d’une culture ancrée dans le vécu des quartiers populaires français et revendiquant une action sur le cours des choses ?

« Je ne fais pas de la politique, je fais des choses que les gens peuvent regarder de leur fenêtre ». Le projet d’une streetologie réside dans l’analyse de cette translation : celle de modes de vie, d’engagements, de représentations, de structures de pouvoirs, déployés dans la vie ordinaire des quartiers, se frayant un chemin vers le « sacré » de la politique. Le lien entre la street et la politique n’a rien d’évident, et pourtant ces deux univers a priori distincts l’un de l’autre entretiennent un dialogue que ce livre veut expliciter. Les sciences humaines peuvent analyser une telle rencontre si elles questionnent la définition négative de ce qu’il se passe dans la rue, loin des cadres établis de l’engagement. Une esthétique « autre » de la politique se constitue, et il s’agit d’en dessiner les contours et les filiations.

Sur le site de l’éditeur : https://www.editionsducommun.org/products/streetologie

Tenir la ville!

« Tenir la ville. Luttes et résistances contre le capitalisme urbain » le samedi 1er juin à 18h30 à Quartier Libre

 

Présentation du livre « Tenir la ville. Luttes et résistances contre le capitalisme urbain »

 

Un des auteur-es du livre « Tenir la ville. Luttes et résistances contre le capitalisme urbain », paru aux éditions Les Étaques, viendra présenter le livre et échanger. Rendez-vous le samedi 1er juin à 18h30 à Quartier Libre (11 grande rue à Nancy).

Un livre pour donner du souffle aux combats qui agitent nos villes sur le logement, l’écologie, l’organisation du pouvoir, la justice sociale, la mobilité. Ils ont en commun d’émaner de mobilisations qui mettent l’espace au cœur de la lutte pour l’émancipation, l’autonomie et les conditions de vie. Ce point commun et cette diversité ne doivent pas masquer le fait que la question spatiale, et en particulier la question urbaine, manque aujourd’hui d’une perspective politique radicale. En réunissant une série de contributions, nous tentons de défricher un chemin, tracer une feuille de route. Nous voudrions que les rencontres autour du livre participent de cet effort. Quelques lignes de l’introduction pour préciser notre propos.

« Il fait froid dans nos HLM, mais nous on est chauds »,
« Non aux expulsions »,
« S’ils expulsent les potagers, on labourera le bitume »,
« On ne veut pas être concertés, on veut décider »,
« Non aux Zones à forte Exclusion »

La conflictualité est permanente dans les espaces urbains : entre locataires et propriétaires, entre population et pouvoirs publics ou intérêts privés, entre acteurs de l’urbanisme eux-mêmes. Qu’elle emprunte les chemins de l’illégalité ou ceux de la négociation, elle engendre une multitude de résistances quotidiennes, individuelles ou collectives. Mais les luttes – moments où cette conflictualité surgit et conduit à un affrontement, quels qu’en soient le terrain et les modalités – sont assez rares. Et si, comme l’illustrent ces slogans, les luttes existent, elles n’atteignent pas (encore) le seuil critique à même de faire de l’espace un enjeu et un clivage central des luttes politiques.

Auteur-e(s) :
Asphalte parce qu’on colle à la rue et qu’on ne veut pas laisser la place. Parce qu’il nous fallait trouver un nom qui exprime notre attachement pour la ville et le caractère profondément collectif du projet. Parce que ça sonnait bien, ni tout à fait politiquement correct, ni tout à fait amour béat. Parce que nous pensons qu’il faut s’amalgamer pour faire pièce à l’aménagement capitaliste de nos vies et aux différents rapports de domination qui structurent nos espaces. Parce que nous pensons qu’écrire un livre c’est participer à défricher un chemin, à tracer une feuille de route.

L’antifascisme

Le vendredi 17 mai à 19h à Quartier Libre, 11 Grande Rue à Nancy. Rencontre avec La Horde autour du livre « 10 question sur l’antifascisme »
Évènement coorganisé par le BAF (Bloc Antifasciste Nancy).

 

Rencontre avec La Horde autour du livre « 10 question sur l’antifascisme »(Ed. Libertalia)

Le vendredi 17 mai à 19h à à la Bibliothèque/Librairie associative Quartier Libre, 11 Grande Rue à Nancy. Évènement coorganisé par le BAF (Bloc Antifasciste Nancy), La Horde et la bibliothèque/librairie associative Quartier Libre.

« Pour résister au climat de peur que veulent instaurer les groupes nationalistes violents, à la propagande raciste qui sature l’espace public, c’est à nous de proposer des alternatives en actes, de déconstruire les idées toutes faites sur l’antifascisme, de populariser notre lutte. »

À la fois mouvement d’autodéfense et mouvement d’émancipation, pratique politique d’action directe, d’information, d’éducation populaire et de contre-culture, l’antifascisme est bien plus varié que l’image qu’il renvoie dans les médias ou dans le monde politique, où on se plaît à le caricaturer. En dix chapitres, ce livre présente l’histoire et l’actualité de la lutte antifasciste, ainsi que les enjeux auxquels elle doit faire face. Il a pour ambition de donner suffisamment d’éléments à la fois théoriques et pratiques afin de présenter l’antifascisme dans sa complexité, sa richesse, mais aussi ses contradictions.

Présentation du collectif

« La Horde est un collectif antifasciste qui existe depuis plus de dix ans et qui rassemble des militant·es de différentes générations, certain·es étant engagés dans la lutte contre l’extrême droite depuis plus de trente ans, tandis que d’autres, plus jeunes, participent activement aux nouvelles formes prises par le mouvement antifa. Notre collectif est un outil au service des groupes locaux et des individus qui s’organisent contre les mouvements nationalistes, et c’est en lien et en coopération avec eux que nous agissons.

https://lahorde.samizdat.net/

 

Conquête spatiale

Rencontre avec Irénée Régnauld co-auteur du livre « Une histoire de la conquête spatiale » Mercredi 17/04 à 19h à Quartier Libre »

Rencontre : « Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space »

Mercredi 17 avril à 19h à Quartier Libre (11 Grande rue, 54000 Nancy), rencontre avec Irénée Régnauld co-auteur du livre « Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space » (La fabrique éditions, 2024).

« Apollo, Ariane, Artemis… les programmes spatiaux se présentent à nous comme les épisodes d’une glorieuse épopée. Les motifs ont varié, flattant l’élan pionnier, la science, la quête de ressources nouvelles et plus récemment d’une hypothétique « planète B », mais le script est resté le même : en se projetant dans l’espace, l’humanité accomplit sa destinée.

Les archives de la conquête spatiale contredisent pourtant cette fable. Loin du rêve humaniste, ses objectifs sont avant tout militaires, dès les premières expérimentations des ingénieurs nazis bientôt reconvertis dans l’aérospatiale aux États-Unis pour mener de front la course à la Lune, aux satellites et aux missiles. Dans le sillage des space enthusiasts au sein des gouvernements et des armées, une puissante industrie s’est développée, surfant sur le marché des télécommunications et de la surveillance, spéculant sur les projets d’expansion cosmique les plus farfelus.

Cet « astrocapitalisme » se caractérise aujourd’hui par une fuite en avant destructrice : tandis que les puissances spatiales et les milliardaires du New Space visent la Lune et Mars, débris et pollutions s’accumulent au sol et dans le ciel.

Si l’enchantement perdure, c’est qu’une vaste conquête des esprits est à l’œuvre, dont on verra que l’héroïsation des astronautes – hier intrépides aventuriers, aujourd’hui scientifiques éclairés – n’est qu’une dimension parmi les plus durables. Il existe pourtant d’autres usages de l’espace, ni guerriers ni marchands, plus contemplatifs et plus soutenables, qui offrent une voie alternative vers les étoiles. »

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« Une histoire de la conquête spatiale. Des fusées nazies aux astrocapitalistes du New Space » (La fabrique éditions, 2024).

Questions de classe(s)

Rencontre-discussion avec le collectif Questions de classe(s). Le 24/02 à 19h30 au Geyser

 

Rencontre-discussion avec des membres du collectif Questions de classe(s)

proposée par Quartier libre le samedi 24 février à 19h30 au Geyser (11 Grande Rue)

 

Questions de classe(s) est un collectif que regroupe des acteurs de l’éducation: parents, travailleur.es, chercheur.es, issus de différents horizons associatifs, pédagogiques, syndicaux, etc., pour envisager la question scolaire comme une question politique.

Questions de classe(s) c’est à la fois un site internet coopératif, une revue et une collection de livres (N’autre école aux éditions Libertalia) autour des luttes sociales et des pratiques pédagogiques visant l’émancipation.

Entrée libre

 

Plus d’info sur le collectif: https://www.questionsdeclasses.org/

 

L’antifascisme

[Évènement annulé à cause de la grève des cheminot.es] Le vendredi 16 février à 19h à Quartier Libre, 11 Grande Rue à Nancy. Rencontre avec La Horde autour du livre « 10 question sur l’antifascisme »
Évènement coorganisé par le BAF (Bloc Antifasciste Nancy)

 

Le vendredi 16 février à 19h à à la Bibliothèque/Librairie associative Quartier Libre, 11 Grande Rue à Nancy.
Évènement coorganisé par le BAF (Bloc Antifasciste Nancy) et la bibliothèque/librairie associative Quartier Libre. [Évènement annulé à cause de la grève des cheminot.es]

« Pour résister au climat de peur que veulent instaurer les groupes nationalistes violents, à la propagande raciste qui sature l’espace public, c’est à nous de proposer des alternatives en actes, de déconstruire les idées toutes faites sur l’antifascisme, de populariser notre lutte. »

À la fois mouvement d’autodéfense et mouvement d’émancipation, pratique politique d’action directe, d’information, d’éducation populaire et de contre-culture, l’antifascisme est bien plus varié que l’image qu’il renvoie dans les médias ou dans le monde politique, où on se plaît à le caricaturer. En dix chapitres, ce livre présente l’histoire et l’actualité de la lutte antifasciste, ainsi que les enjeux auxquels elle doit faire face. Il a pour ambition de donner suffisamment d’éléments à la fois théoriques et pratiques afin de présenter l’antifascisme dans sa complexité, sa richesse, mais aussi ses contradictions.

Présentation du collectif

« La Horde est un collectif antifasciste qui existe depuis plus de dix ans et qui rassemble des militant·es de différentes générations, certain·es étant engagés dans la lutte contre l’extrême droite depuis plus de trente ans, tandis que d’autres, plus jeunes, participent activement aux nouvelles formes prises par le mouvement antifa. Notre collectif est un outil au service des groupes locaux et des individus qui s’organisent contre les mouvements nationalistes, et c’est en lien et en coopération avec eux que nous agissons.

https://lahorde.samizdat.net/

 

La ruée minière

Rencontre avec Célia Izoard, autrice du livre : La ruée minière au XXIe siècle, à Quartier Libre, 11 grande rue à Nancy, le mardi 13 février à 19h.

 

 

Rencontre avec Célia Izoard, autrice, et présentation de son dernier livre : La ruée minière au XXIe siècle, à la librairie Quartier Libre, 11 grande rue à Nancy, le mardi 13 février à 19h.

Elle présentera son livre une deuxième fois le lendemain, mercredi 14 février à 19h à « la Gare » de Luméville, en Meuse, sur la RD138 (près de Bure). Repas prévu sur place.

« Mines vertes », « hydrogène », »géothermie », « lithium »… Ces termes scientifico-industriels pullulent dans des revues se revendiquant souvent de l’écologie.
Mais de quel monde sont-ils porteurs ? Quel futur dessinent-ils ?

Un cycle de soirées-débats débutant ce 13 février 2024, pensé autour de la venue d’intervenant.e.s, nous permettra de nous informer sur le bourbier des pseudo alternatives écolo promues par les industriels.

La « transition écologique » n’est pas un concept abstrait. Elle recouvre des implications matérielles et sociales à mesurer et discuter ; choisir ou refuser, ensemble.

 

 

Des élèves à la conquête du passé

« Des élèves à la conquête du passé » : Faire de l’histoire à l’école primaire » Rencontre le vendredi 9 février à 19h à Quartier Libre

 

 

Rencontre le vendredi 9 février de 19h à 22h à la Bibliothèque/Librairie associative Quartier Libre, 11 Grande Rue à Nancy.

 

« Faire de l’histoire à l’école primaire ».

Ce livre dévoile dix ans d’expérimentation pédagogique autour de l’histoire.

Au gré d’enquêtes, fictions historiques, expositions au contact des sources, à la recherche de traces et de témoignages, les élèves travaillent le rapport au temps et à l’histoire scolaire, les filiations faites de guerres, les migrations et l’histoire coloniale, la vie quotidienne des enfants et des classes populaires.

Pour l’autrice, la pratique dès l’école primaire de la méthode historique, scientifique et minutieuse, vise l’émancipation intellectuelle. Elle livre ici ses questionnements et gestes pédagogiques, sans cesse sur le fil entre processus d’identification et distanciation, méthode naturelle d’apprentissage et production d’un savoir expert.

L’autrice

Magali Jacquemin, membre de l’Icem-Pédagogie Freinet et du collectif Questions de classe(s), est professeure des écoles en éducation prioritaire. Historienne, ancienne militante des luttes de mal-logé·es, de sans-papiers ou de réseaux altermondialistes, elle conçoit son métier comme un acte politique : permettre aux élèves de se rendre auteurices de leurs savoirs, de prendre en main la vie de la classe, avec l’espoir de les voir construire un monde juste, paisible et ambitieux. »

 

« MALIKA »

« Malika. Généalogie d’un crime policier » le 13/01 à QL à 18h

 

Rencontre avec l’autrice Jennifer Yezid autour de de son livre « Malika. Généalogie d’un crime policier »

 

Samedi 13 janvier 18h à Quartier Libre (Nancy) : Rencontre avec l’autrice Jennifer Yezid autour de de son livre « Malika. Généalogie d’un crime policier » (éditions Hors-d’Atteinte).

« Jennifer Yezid est la nièce de Malika Yezid, tuée en 1973 par un gendarme alors qu’elle avait huit ans. C’est aussi la seule survivante de sa famille. Avec Asya Djoulaït, écrivaine, et Sami Ouchane, historien, elle raconte les répercussions de ce crime injuste et impuni sur sa famille, mais aussi le sens de la justice et de la vérité, la soif de vivre qui l’animent et l’amènent à parler aujourd’hui. »

À Quartier Libre

Samedi 13 janvier 18h – 11 Grande rue à Nancy.

Plus d’info: https://manif-est.info/Rencontre-avec-l-autrice-Jennifer-Yezid-autour-de-de-son-livre-Malika-2691.html

https://www.infolibertaire.net/chronique-lecture-malika-genealogie-dun-crime-policier/

Nunatak #8

Samedi 2 décembre à 17h

Rencontre-discussion autour de la revue « NUNATAK # 8
revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes
en présence des membres du collectif

Samedi 2 décembre à 17h

Rencontre-discussion autour de la revue « NUNATAK # 8
revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes
en présence des membres du collectif

La revue Nunatak se veut un support pour développer et partager nos critiques, depuis les régions montagneuses que nous habitons. Nous désirons aussi chercher des moyens de concrétiser notre opposition au monde tel qu il se présente à nous, dévier du sentier balisé des flux de la marchandise et de l’autorité, nous attaquer à ce qui nous sépare les uns des autres, nous plonger dans les histoires que racontent les ruisseaux, les êtres, les arbres ou les rochers…

 

  • Mardi 28 novembre à 16h30 à la Médiathèque de Villé, 21 place du Marché à Villé (67220).
  • Mercredi 29 novembre à 19h30 au Val Avenir, 60 rue Wilson à Sainte-Marie-aux-Mines.
  • Jeudi 30 novembre (horaire à préciser) à L’Augustine, 2 rue de Vinelle à Mandres-en-Barrois (55290).
  • Vendredi 1er décembre (horaire à préciser) à La Libraire, 21 boulevard Kelsch à Gérardmer.
  • Samedi 2 décembre à 17h à Quartier Libre, 11 Grande rue à Nancy.
  • Dimanche 3 décembre (horaire à préciser) à Papier Gâchette, 6 rue du Rempart à Strasbourg.